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Patrimoine : Point sur la Chapelle Sainte-Thérèse

Depuis un mois et demi et le combat lancé pour sauver la chapelle Sainte-Thérèse de Saint-Jean-de-Monts, les choses ont évolué à des degrés plus ou moins avancés. En effet, la prise de conscience des habitants et amateurs de patrimoine permet de faire croître le nombre de signatures à la pétition. Par ailleurs, l’Observatoire du Patrimoine Religieux m’a adressé un message tout à fait chaleureux et soutenant la démarche appelant à la sauvegarde de la chapelle contre une destruction qui est tout à fait évitable ! Et pour cause, les constatations faites sur place permettent de montrer de gros problèmes d’entretien des gouttières, de la toiture, une absence de chauffage… depuis de très nombreuses années.

Depuis novembre, la presse s’est aussi faite l’écho de la situation comme en témoigne un article de Ouest-France. Malgré tout, les courriers et messages envoyés à l’évêché et au doyenné il y a plus d’un mois restent à ce jour sans aucune réponse et l’évolution de la situation de la chapelle n’est pas pour rassurer. En effet, il est aisé de constater la température glaciale à l’intérieur, l’absence régulière de Saint Sacrement, l’abandon des livres liturgiques, l’inexistence de cierges mis à disposition des fidèles…

Plus que jamais, il convient de rappeler que le bâtiment ancien est sain et le serait d’autant plus si un entretien régulier avait été assuré durant les décennies passées. Le principe est le même qu’une maison. Imagine-t-on un propriétaire consciencieux ne pas déboucher ses gouttières et ne pas chauffer son domicile ?

La lutte ne faiblit pas et ne doit pas faiblir. Sauver le patrimoine affectif des montois est une nécessité et les discussions et nombreux messages reçus et laissés sur le cahier de prières de la chapelle le montrent. Adapter le bâti actuel aux normes de sécurité et d’accessibilité est faisable en prenant le temps d’analyser les choses, de construire un projet de financement, voire de faire un appel aux fidèles pour une aide pas seulement financière.

William Chevillon, le 17 janvier 2015

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